La QAI dans les écoles, un enjeu majeur de santé publique
Les résultats des dernières enquêtes de l'association Respire viennent crûment rappeler l'enjeu de santé publique que représente la qualité d'air des écoles. Les concentrations en particules fines de diamètre inférieur à 2,5 microns (PM2,5) aux abords des 12 000 établissements scolaires de la Région Île-de-France dépassent les recommandations de l'OMS. Et ce constat alarmant ne se limite pas à la capitale. 100 % des établissements scolaires de Lyon se situent aussi au-delà du seuil limite de l’OMS.
Apprentissages perturbés
Au-delà du danger que font peser ces niveaux de pollution sur le système respiratoire encore en formation chez les plus jeunes, ils peuvent également lourdement perturber les apprentissages.
Des chercheurs de l'Inserm et de l'Université de Rennes ont publié, en mars dernier, une étude mettant en lumière l'impact de trois polluants liés au trafic routier, dont les particules fines PM2,5, sur les performances cognitives. Le résultat est sans appel : la pollution de l'air peut abaisser jusqu'à 5% le score de performances cognitives mesuré.
Des résultats qui vont dans le sens des récents travaux menés outre-Atlantique par l' "Harvard School of Public Health". " Si nos dernières études confirment les consequences négatives des faibles taux de ventilation sur les fonctions cognitives, elles montrent qu'une mauvaise qualité de l'air intérieur affecte la santé et la productivité beaucoup plus que nous ne le pensions auparavant ", concluent les chercheurs américains.
Offrons un air sain à nos bambins
De manière à s'assurer de disposer d'une bonne qualité globale de l'air, le Haut Conseil de la santé publique recommande de se baser sur la concentration en CO2 et de veiller à ne pas dépasser les 800 ppm. Un niveau de concentration très éloigné des taux mesurés par l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur lors d'une enquête de grande ampleur menée en 2018 : plus du tiers des écoles maternelles ou primaires possédaient au moins une classe avec une concentration en CO2 atteignant les 1 700 ppm.
Il est donc urgent d'offrir à nos enfants les ventilations qu'ils méritent. Atlantic en a conscience et conçoit des VMC double-flux décentralisée qui, associées à une sonde CO2, permettent de moduler les débits en fonction de la concentration en dioxyde de carbone.