Biométhane et hydrogène : comment la chaudière gaz se met au vert

L’exclusion de la chaudière gaz des dispositifs d’aide à la rénovation énergétique peut faire planer le doute sur l’avenir de cet équipement. Pourtant, cette technologie opère discrètement sa mue pour avoir pleinement sa place demain dans le monde de l’énergie décarbonée. Voici quelques éléments à avoir à l’esprit pour rassurer ses clients sur l’avenir de la chaudière gaz. 

 

En 2023, 9,1 TWh de biométhane ont été injectés dans les réseaux, soit + 31 % en un an (panorama gaz renouvelables). D’ici 5 ans, il pourrait d’ores et déjà représenté près de ⅕ du gaz consommé en France. 

 

Ce gaz produit localement à partir de déchets agricoles a les mêmes propriétés que le gaz aujourd’hui injecté dans les réseaux et peut donc parfaitement alimenter les chaudières gaz actuellement installées, sans aucune modification sur l’équipement.

La murale Naema 3, pour aller jusqu’au bout de la démarche de filière courte

Cette relocalisation du combustible gaz va de pair avec la volonté d’Atlantic de produire des chaudières toujours plus innovantes sur le territoire Français, à l’exemple de la toute dernière version de la gamme Naema. Fruit d’un travail collaboratif avec les professionnels de l’installation et de la maintenance, la murale Naema 3 intègre des évolutions qui simplifient grandement la vie des chaudiéristes. Embarquant notamment le dispositif dit “Easy Gaz Control”, elle permet une calibration automatique des réglages gaz en fonction du type de gaz, offrant ainsi un gain de temps à la mise en service.

H2, l’autre voie verte pour la chaudière gaz

L’autre voie verte qui se dessine de plus en plus concrètement pour la chaudière gaz est le dihydrogène (H2).  Composant chimique qui présente l’énorme avantage de ne produire aucun CO2 lors de sa combustion, l’H2 est produit à partir de l'électrolyse de l’eau. Et pour mesurer l’ampleur de la montée en puissance de ce combustible décarboné qui viendra se mélanger au gaz aujourd’hui dans les réseaux, il faut jeter un œil à la projection de capacité d’électrolyse en France.

 

Alors qu’en 2023, 30 MW de capacité d’électrolyse étaient installés, on totalise déjà plus de 300 MW de projets en opération, en construction ou ayant reçu une décision finale d'investissement.

 

Là aussi, les chaudières gaz aujourd’hui installées sont d’ores et déjà prêtes à accueillir ce nouveau combustible vert. Elles sont capables, sans aucune modification de l'équipement, de fonctionner avec un gaz contenant jusqu’à 20% d’H2.